SES ORIGINES
Les origines de Montsalvy se trouvent au XIe siècle.
Béranger, Seigneur du lieu et vicomte de Carlat, fait donation d'un territoire au moine Gausbert. Ce dernier y fonde une église, un hospice (maison d'accueil pour voyageurs) et un monastère. Le terrain est borné de quatre croix (dont la croix Sainte-Anne & la croix du Cambon).
Saint Gausbert crée une sauveté, territoire assurant l'immunité ecclésiastique à qui s'y réfugie - havre d'espoir où toute population vient se mettre à l'abri. Les travaux de construction de l'abbaye nécessitent une grande main d'œuvre, le bourg se développe et voit l'apparition de petits commerces.
Le monastère de Montsalvy connaît un essor important, la ville prend alors son nom, Montsalvy : Mons salutatis, mont de la sauveté ou Mons Salvii, mont du sauvé. L'église a depuis canonisé Gausbert et son successeur Bernard.
Au Moyen-âge, les cloches des églises rythmaient la journée du citadin. Elles donnaient l'heure religieuse (messes et prières sont des moments essentiels de la vie médiévale). Les cloches donnaient aussi l'heure aux guets : réveil au petit jour et couvre-feu le soir annonçant le début de la ronde de nuit.
La ville a aussi une fonction artisanale et commerciale : l'artisanat textile prend un bel essor, culture et vente de petits pois de Montsalvy, vente de bestiaux, et toutes les corporations des métiers sont représentées : maréchal-ferrant, tanneur, teinturier, boucher, rôtisseur, tailleur, ciergier, tisserand...